Des groupes de niveau vont être mis en place en 6ième et 5ième (Enfants de 11 et 12 ans) en français et en mathématique(1). A cet âge en France tous les enfants suivent le même cursus, il n'y a pas encore d'orientation dans des filières différentes.
La classe demeure l’organisation de référence pour les élèves et les professeurs dans l’ensemble des disciplines autres que le français et les mathématiques, soit les deux tiers du temps scolaire de l’élève.
Afin de permettre aux équipes éducatives de faire davantage progresser tous les élèves, les enseignements de mathématiques et de français sont organisés en groupes, communs à plusieurs classes, sur la totalité de l’horaire hebdomadaire. Pour l’ensemble des groupes, les programmes et les attendus de fin d’année sont identiques.
Les groupes qui comportent un nombre important d’élèves en difficulté sont en effectifs réduits, le nombre d’une quinzaine d’élèves pou...Continuer à lire
Il y a exactement un an aujourd'hui, je vous demandais si les hirondelles et les martinets noirs étaient de retour par chez vous : https://vortext.eu/Page-de-reponses/207/les-hirondelles-et-martinets-sont-ils-de-retour-par-chez-vous
Hier, j'ai pu voir les premiers martinets noirs de retour dans mon quartier, et je suis en train de les entendre actuellement. J'irai à Werder en fin de semaine, où je verrai certainement des hirondelles.
Pour célébrer cela, je vous repose donc exactement la même question cette année : les hirondelles et martinets sont-ils de retour par chez vous ? 😄
Une solution a été mise en place pour permettre le transport des marchandises par camion électrique sur une distance de 900 km.
Le fonctionnement est simple : un camion électrique arrive en station, détache sa remorque, et un second véhicule, prêt à repartir, prend aussitôt le relais. Pendant que le premier recharge ses batteries, il récupère une autre remorque pour un trajet retour. « L’utilisation de camions électriques sur des segments autoroutiers d’environ 300 km permet de contourner les contraintes opérationnelles d’autonomie », expliquent les trois partenaires(1).
Est-ce que cela ne pourrait pas être appliqué d'une manière ou d'une autre aux voitures ?
Il y a au moins trois pistes possibles.
- Changer de voiture
- Dissocier le moteur et l'habitacle, et accoupler l'habitacle avec un nouveau moteur
- Changer uniquement la batterie.
Que pensez-vous de tout cela ?
Continuer à lireJe viens de découvrir cet article : https://www.humanite.fr/en-debat/regard-de-cartographe/la-carte-interactive-qui-recense-les-morts-au-travail-en-europe
Voici la carte la plus récente (2022) de cet article :
On peut constater que le nombre de morts en France (775) est nettement plus élevé qu’en Espagne (411), en Italie (469), en Allemagne (397) ou en Pologne (180), alors que ces pays sont pourtant en tête du classement et présentent une démographie relativement comparable à celle de la France.
Selon vous, qu’est-ce qui explique un tel écart, et comment pourrait-on l’éviter à l’avenir ?
Réponse à la question : Est-ce que notre société perd l'usage de l'écriture, et peut-être de la lecture ?
Rien n'est perdu ! Nous ajoutons des possibilités technologiques qui ne se substituent jamais entièrement aux anciennes technologies. Il est possible d'écrire dans le sable dans la démocratie athénienne et il est possible d'écrire dans le sable sur Facebook et de conserver ses écrits manuscrits ou sous forme de fichiers informatiques.
A chacun de nous de bien identifier son processus d'écriture !
J'ai découvert en lisant un article de Science Post (1) qu'il existait un test de QI supposé adapté aux chiens. Il est décrit dans l'article en anglais en lien (2) , mais voici une traduction (avec deepl.com) suivant deux formats.
Que pensez-vous du test ?
Auriez-vous des idées pour le QI des chats ?
(1)
Continuer à lireUn jeu et une question sur l'or ?
Question : qu'évoque pour vous ce métal précieux ?
Jeu : essayez de ne pas utiliser les lettres "o" et "r" dans la réponse !
Le débat final sur le texte va avoir lieu au parlement. Il porte sur l'accompagnement en fin de vie et sur le suicide assisté et l'euthanasie, sans que le texte ne comporte ces mots.
Voici deux des éléments qui ont donné lieu à débat.
Voici des liens si vous souhaitez en savoir plus.
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Bonjour,
Sujet délicat, j'aimerais replacer quelques éléments de contexte :
De fait, mourir à plus de 80 ans est devenu banal. Ce que je remarque autour de moi :
Mon opinion sur la loi
Pour résumer cela, je dirais que tout le monde n'est pas égal face à l'allongement de la durée de la vie. Celles et ceux dont la nature les ont doté d'une force vitale importante, d'un optimisme ou d'un but à poursuivre, sont mieux armés pour vivre cette période que ceux qui aspirent aux repos ou sont affecté pas la dégradation de leur corps qui ne leur permet plus de bien vivre. Dans le passé, ces personnes mourraient "naturellement" simplement parce que la médecine ou la situation matérielle ne permettaient pas leur maintien en vie. Aujourd'hui, ces personnes se retrouvent prisonnière d'un corps défaillant avec quelque fois un mental défaillant et risquent de mourir dans une indignité atroce. Pour ces derniers, j'estime que le choix d'écourter sa vie devrait être accordé à toutes celles et ceux qui le souhaite vraiment.
Donc j'estime que cette loi répond à un véritable besoin de la société et est un bonne chose. Je ne me sens pas qualifié pour discuter les finesses de langages sur les conditions d'accès. J'ai envie de faire confiance au débat. Je pense en revanche que c'est l'organisation concrète qui va en grande partie déterminer si cette loi sera bénéfique ou non.
Les soins palliatifs
Comme d'autre réponses le mentionnent, il est important de continuer à mettre en place les soins palliatifs car toutes et tous ne veulent pas mourir et j'ai vu personnellement le bienfait de ces soins palliatif sur un de mes proches et sur ma famille.
La spiritualité et la mort - préparation à mourir
Je pense qu'il faudrait pousser les gens à partir de 40 ans à avoir une vie spirituelle. C-a-d. à prendre le temps de se reconnecter à soi, à son corps et sa finitude et à préparer mentalement et affectivement à sa mort. Cela peut être une pratique religieuse, une fréquentation de textes philosophiques ou une pratique méditative laïque.
Réintrodure la mort, la finitude, l'humilité de notre condition dans nos sociétés me semble essentiel.
Ce n'est pas dans la loi bien sûr mais c'est un aspect de la question qui me marque beaucoup. Donc oui à des articles sur la mort et la préparation à mourir. Comme la préparation au mariage en fait.
Les gardes fous
Un édito du monde dit "légiférer la main temblante". Les possibilités d'abus de cette loi compassionnelle sont nombreuses, @Aurelie_Chan l'illustre bien dans sa réponse. Des "contres pouvoir" doivent être dressés pour les limiter. En terme d'abus ou de déviations, je pense à
Donc
Je vais me contredire un peu ici mais mail calibrée, cette loi peut entraîner une partie de notre société vieillissante vers la facilité de la fuite par la mort. Donc même si je suis favorable à cette loi, je ne nie pas qu'il y a des risques.
Les soignants
Je ne serait pas à l'aise que des soignants soient en charge de cela. Comme le dit un Rabbin, comment puis faire confiance à celui qui me soigne s'il peut me tuer ?
Je préfèrerais effectivement que des associations contrôlées et habilitées avec des personnes formées y compris médicalement puissent assister les patients à écourter leur vie.
Pyramide des âges et effondrement démographique
Les démographes prédisent un pic de la population vers 2080 - hors guerre et contexte climatique. Le rapport Meadows sur les limites de la croissance situe ce pic vers 2040 dans le scénario Business As Usual.
Je pense qu'avec des pyramides des âges aussi déséquilibrée lors de la décroissance démographique, il n'est pas sûr que les société soient en mesure de prendre soin de toutes les personnes âgées et que cette loi n'est que le début. Car nos société vont entrer dans une période de "besoin de mort" pour pouvoir renaître. Et ça ne va pas être très cool.
Voilà.
Comme je l'ai dit dans ma réponse à cette question, je suis plutôt en faveur d'une aide médicale à mourir dans certains cas très précis et encadrés. Je pense par ailleurs que la France a raison de prendre son temps pour rédiger son texte de loi, afin d'éviter les abus.
Dans mon autre réponse, je parlais des abus au Canada, notamment qu'on proposait ce genre de service à des personnes handicapées sans volonté de mourir, tout simplement parce que c'est plus simple et moins coûteux que de leur offrir un cadre de vie adapté. J'y parlais également de l'extension possible pour les personnes souffrantes de troubles mentaux, de problèmes d'addiction, voire même d'avis favorables pour que ce soit également offert aux SDF.
On peut commencer à voir ce type d'abus arriver en Europe. Récemment, une jeune femme de 23 ans en bonne santé physique, mais souffrant d'un lourd traumatisme psychique, a « bénéficié » du suicide assisté en Belgique. Je ne remets absolument pas en doute l'immense souffrance de cette jeune femme, mais je reste persuadée que le rôle des soignants est d'aider à améliorer la santé, en grande priorité.
Pour moi, le suicide ne fait pas partie des soins. Cette pratique devrait être réservée en priorité aux personnes avec des maladies dégénératives dont la mort est imminente, les patients maintenus artificiellement en vie ou autres cas extrêmes.
Le problème, c'est qu'en acceptant des cas complexes mais un peu limites, on ouvre la brèche pour finalement accepter les demandes d'aide au suicide à des gens qui pourraient bénéficier de meilleurs soins, meilleurs suivis ou qui rencontrent des accidents de vie passagers.
Dans le cas du Canada, on est à la limite d'une forme « d'eugénisme » chez les adultes. S'ils laissent la situation évoluer dans ce sens, seules les personnes en bonnes santé physiques et psychiques, avec une bonne situation sociale stable et qui entrent bien dans le moule, seront dignes de vivre. Personnellement, ça me rappelle une période très sombre de notre histoire.
Si on veut vraiment défendre l'existence de l'aide médicale à mourir, il est impératif de protéger ce droit de toutes dérives dangereuses qui risquent soit de nous mener vers une catastrophe sociale, soit servir d'argument pour interdire définitivement cette pratique.
Entre les religieux intégristes acharnés à prolonger la vie au prix des pires tortures, et les libertins égocentriques matérialistes cherchant à se débarrasser au plus vite de malades encombrants, on est mal partis.
Comme c'est un sujet complexe, je me contente de quelques remarques:
-Une fois de plus les soins palliatifs sont passés sous le tapis. Ces derniers permettent, au moins dans certains cas, d'arriver jusqu'à à la mort dans de bonnes conditions, éliminant le besoin d'euthanasie. Ils doivent donc avoir priorité, et les autres solutions ne sont à envisager que si les soins palliatifs échouent à proposer une vie digne. Si on parle de loi, elle doit garantir ce droit en priorité.
-Pourquoi devrait-on avoir 18 ans pour "bénéficier" d'une euthanasie? La souffrance n'attend pas que l'on ait 18 ans, et nombre d'enfants connaissent des morts horribles. Tout au plus les parents devraient être impliqués dans la décision. Mais pas souverains: j''ai connu des gens qui souhaitaient la mort de leurs enfants... A l'opposé, on a vu aussi le scandale Vincent Lambert, dont la mère diabolique s'est battue plus de 10 ans pour prolonger ses tortures, allant jusqu'à saisir l'ONU!
Enfin se pose la question de l'après-vie. Tous nos capitalistes/marxistes matérialistes la refusent, et la science ne sait que répondre, incapable qu'elle est d'envisager la nature de la conscience et comment elle fonctionne. Pourtant les observations de NDEs, certaines dans des conditions satisfaisant les critères scientifiques, tendent à indiquer (depuis 1978!!) qu'il pourrait y avoir "quelque chose" après la mort.
Ce contexte a des conséquences inévitables sur des possibles euthanasies:
-Les personnes doivent être admises en soins palliatifs aussi longtemps que l'on peut maintenir une vie supportable.
-Toute personne doit être informée de la probabilité d'une survie après la mort, et ce qui pourrait se passer.
-Si les candidats à l'euthanasie ont une religion ou conviction qu'ils vont survivre après la mort, on doit respecter cela, sans chercher à les "corriger" ni même à les dénigrer en qualifiant leurs convictions de "croyances". Toutes doivent avoir accès sur demande à un accompagnateur de leur religion.
-Les personnes en soin palliatif doivent pouvoir, si elles le souhaitent, se préparer à leur future vie par des visualisations, des méditations, des lectures, des films, etc. Pour cela les services de soins palliatifs doivent être calmes, et au besoin les malades protégés de familles envahissantes.
-En particulier l'acceptation* de la mort est un ingrédient essentiel. Les cinq étapes de ce processus ont été énoncées par la psychiatre Elisabeth Kubler Ross, et il existe des démarches similaires dans le Bouddhisme, le Catholicisme, etc.
-Idéalement, les personnes doivent arriver conscientes au moment de la mort, afin de contrôler le passage.
-Si, et seulement si, les soins palliatifs ne peuvent pas éviter une souffrance trop forte pour les points précédents, alors on peut envisager une euthanasie.
-Pour les raisons prédédentes, la personne doit arriver consciente au moment où la mort lui est donnée. Cette mort doit alors être rapide et indolore. Une anesthésie ne suffit pas, parce que dans la dernière seconde on sent bien qu'on est dans un état anormal (je l'ai vécu récemment). Idéalement il faudrait détruire le cerveau instantannément. Le meilleur procédé serait (à vérifier) un chauffage rapide par radiofréquences. Ou une balle dans la nuque, mais ce serait trop gore.
-Les points prédédents excluent définitivement la sédation terminale (anesthésie définitive). En effet, on ne sait pas si cela ne risque pas d'envoyer la personne dans un sommeil éternel. De toutes façons il n'y a aucun intérêt éthique à maintenir en vie un corps inconscient.
-Pour les personnes dans le coma, une tomographie du cerveau permet d'évaluer rapidement les chances de retrouver un état normal. Par exmple dans le cas de Terri Schiavo, l'examen a montré une perte importante de tissus du cerveau. Cette personne n'avait aucune chance de retrouver un état normal.
-Il existe aujourd'hui des méthodes pour vérifier si une personne sans mouvement est consciente ou non. Notamment l'électroencéphallogramme montre ou non des réactions à l'ambiance. Différentes méthodes permettent à ces personnes de communiquer, on est même arrivé récemment à ce qu'une personne commande un synthétiseur vocal simplemet avec son électroencéphallogramme. Cette situation est un bon motif d'euthanasie, si la personne le demande.
Mes pages sur la nature de la conscience.
Raymond Moody "La vie après la vie" comme introduction
Elisabeth Kubler Ross "on life and dying"
Patrice Van Eersel "Ré-aprrivoiser la mort" (dans un style très emphatique, on lira surtout le premier chapitre comme introduction, et celui sur Elizabeth Kubler Ross)
Ma page sur le coma (à la fin)
Mes pages sur Bases d'éthique scientifiques, Pourquoi tuer n'est pas éthique, et l'euthanasie.
Note: acceptation de la mort. Il ne s'agit pas bien sûr de penser que la mort serait "bien", mais d'une façon d'accepter la situation, au lieu de rajouter de la souffrance psychologique.