[Bien que l'effet de répétition soit excessif]
Avez-vous, ou avez-vous eu l'habitude de faire quelque chose de particulier ce jour là ?
Ce jour n'est pas le même suivant les différents pays. J'ai trouvé cette liste de jours suivant les pays en consultant l'article de Wikipédia (1), mais je n'ai reporté que les dates. Est-ce qu'une date vous semble meilleure qu'une autre ?
Qu'en avez-vous pensé ?
Voilà sa biographie sur le site du Vatican.
https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2025-05/leon-xiv-nouveau-pape.html
Réponse à la question : Connaissez-vous des dessinateurs intéressants ?
J'aime beaucoup Benjamin Lacombe et son univers....Pareil pour les illustrations de Joseph Vernot mais je crois qu'il ne dessine plus :(? Je mets un lien pour une analyse de son travail ici. https://iconoconte.hypotheses.org/2117
Imaginons que vous souhaitiez effacer les données d'un ordinateur ou d'un smartphone avant de le jeter. Comme il n'est plus fonctionnel il est peut-être compliqué d'utiliser un programme d'effacement spécialisé, mais pourquoi pas un aimant ?
Est-ce que cela fonctionne à votre avis, et quel type d'aimant faudrait-il ?
Réponse à la question : Quelle est la dernière plante que vous avez planté ?
Cela remonte à environ une vingtaine d’années, j’avais acheté des graines de fraisier des bois pour la jardinière de mon balcon, après la première récolte de quelques fraises, les plantes n’ont pas survécu à l’hiver pas plus que les géraniums que l’on m’a donnés. Depuis, dans les jardinières de mon balcon, il n’y a que les herbes sauvages et peut être des ciboulettes mais je ne suis pas sûr de les distinguer.
Réponse à la question : Quelle a été votre dernière belle découverte musicale ?
Il y a quelques mois, j’ai découvert Molchat Doma, un groupe biélorusse de cold wave plutôt récent.
Je me demande si ça plairait à @Lonch_de_Bourgogne
Un article de science alert porte sur le fait que les 28 villes des USA les plus peuplées s'enfoncent au moins partiellement. Connaissez-vous la situation chez vous, ou aux alentours ?
https://www.sciencealert.com/28-most-populous-us-cities-are-all-sinking-new-survey-finds
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Question prétexte
Note : Certains penseront que cette réponse en livre trop sur ma vie. Mais j'assume ces points. J'espère que certains et certaines pourront faire un parallèle avec leur propre vie. Laissez-moi un commentaire au besoin. Bonne lecture. Michael.
Bon, bon. :=)
Il y a une ou deux semaines (ndr, il y a 5 ans), j’ai participé à une rencontre célibataire (genre single night).
On était, 36, dont 3 organisateurs/organisatrices, sympathiques qui ont, eux aussi, participé. Au total 18 hommes et 18 femmes, répartis sur six tables de six. Trois hommes, trois femmes par table, en quinconce.
La soirée débute par un apéro pour nous accueillir, faire connaissance.
Je me suis senti largement décalé par rapport à :
La facilité des gens à se mêler aux autres :
Je n’y arrive décidément pas. Aller vers l'autre est déjà compliqué, mais aller dans un groupe, c’est encore pire.
La facilité des gens à rejoindre un minigroupe :
Ils/elles arrivaient à changer de place facilement. En quelques minutes, ils/elles semblaient être à l’aise.
Le décalage d’attitude :
J’ai toujours eu d’énormes difficultés à trouver ma place au sein d’un groupe. Soit, je parle trop et on me le signifie, soit je ne parle pas. Pas de milieu donc. Par le passé, j’en m’en battais les steaks. Je consommais, donc je m’en fichais pas mal. Mais aujourd’hui ce n’est plus possible de faire comme si de rien n'était. Donc, je préfère rester en retrait même si, en définitive, je regrette de ne pas m’être inclus.
Car cela m’évite de me sentir jugé ou exclu après coup, avec des messes basses ou des gens qui me disent que j’ai pris toute la place. Certes, j’ai bien changé avec les années, j’ai trouvé une certaine stabilité entre trop ou pas assez en dire. Mais parfois en groupe, comme lors de cette soirée, je n’en dis pas assez. Sur 4 h, je n’ai parlé que 20 minutes peut-être, j’ai plus écouté à table et j’ai brillé par mon absence.
La foi :
C'est une soirée avec uniquement des célibataires chrétiens. Ce sont les deux conditions pour rejoindre le groupe célibataire. Être chrétien et célibataire. Mais ici aussi le décalage est vif. Ç’a produit beaucoup de tristesse. La plupart sont engagés dans une église de maison ou une église, ont fait un voyage à l’étranger ou fait un voyage missionnaire de longue durée, sont actifs avec d’autres frères et sœurs.
Je suis croyant, c’est certain, mais pas comme je l'aimerais pour le moment.
La vie :
Pour certains, ils sont parents. Je suis papa, d’une jeune ado de 14 ans. Malheureusement, je n’ai pas eu sa garde. Malheureusement et heureusement. À l’époque où je l’ai demandée, je consommais déjà de l’herbe et j’avais plein de problèmes. Peu après, j’ai continué de sombrer dans la drogue. Pour finalement toucher le fond avec l’héro. Maintenant, c'est derrière moi.
Mais malheureusement, car j’aimerais vivre ce qu’ils ont vécu. Ma fille n’a pas grandi avec moi. Je n’ai pas pu m’attacher fortement émotionnellement à elle. Je n’ai pas connu ce que les parents vivent avec leur enfant. Et le décalage est fort quand j'entends ces papas et mamans célibataires décrire leur vie de famille. Certes pas parfaite. Mais vivante.
La plupart, si ce n’est tous/toutes, ont un travail, ce qui n’est pas mon cas. Le décalage est énorme quand chacun à table peut parler de son travail et que je suis le seul à ne pas en avoir et n’avoir en soi jamais, ou presque, travaillé.
Chacun(e) ou quasiment, a le permis de conduire. Pour ma part, c’est en bonne voie.
(Ndr, finalement après la théorie réussie, le manque d'argent, les examens médicaux chaque année (apnée) et le manque de besoin. On mit un terme à la démarche).
Mais j’ai 34 ans. Les seuls à ne pas en avoir étaient 10 ans plus jeunes que moi (hormis certains, certaines peu nombreux).
La plupart savent déjà où ils/elles veulent aller. Ce qu’ils/elles veulent réaliser :
Voiture, maison, travail, régions, mariage, enfant.
Pour ma part, aucun des points cités n’est clair.
La plupart ou presque ont des amis, sont à l’aise avec leur relation et savent comment la nourrir. Pour ma part, je me sens trop handicapé socialement pour ça. J’ai des connaissances. Mais des amis ?
La plupart savent aussi où ils sont appelés par Dieu (enseignement, prédication, missionnaires, etc).
Bref, le gros décalage : j’ai l’impression d’être un ado qui n’a pas grandi et qui n’a qu’une stabilité qui ressemble plus à un éléphant perché avec des talons de 30 centimètres.
Le décalage d’habits :
Je n’étais pas mal habillé, mais ils l'étaient mieux que moi.
Le décalage du physique :
Beaucoup d’homme était plus beau, plus grands, mieux habillés, plus stables dans leur vie, plus… bref. Je sais, la comparaison n’est pas bonne. Je remarque les points cités après la soirée pour certains. Ce n’est pas spécialement de l’envie. Mais sur certains points, j'aurais vraiment aimé être plus comme eux.
(ndr: aujourd'hui, je sais qu'on ne doit pas envier l'autre, car on ne sait pas le prix (de vie) qu'il ou elle paye pour l'avoir.)
La soirée continue par un mouvement dans la salle de repas. Avec un tirage au sort dans une enveloppe du numéro de table. Système intéressant qui change du système single night qui, lui, met en fil indienne hommes et femmes et le premier homme va vers la femme qui l’intéresse. Moins malaisant, je trouve.
On s’installe à table.
Impossible ou presque de m’inclure dans la discussion. Ce que je dis n’apporte pas d’ouverture. Comme la sensation d’être inintéressant. Ce n’est probablement pas le cas. Mais c’est la sensation que j’ai dès que je suis en groupe.
Je suis largement plus à l’aise en tête-à-tête ou petit groupe. J’y trouve une place facilement.
Bien sûr que j’ai un énorme manque de confiance en moi. Et cela se reflète dans ma relation à l’autre. Soit par un rejet net des autres (ce qui n’était pas le cas à cette soirée), soit par mon rejet net qui me fait devenir transparent ou presque. J’attends que l’autre vienne vers moi plutôt que l’inverse, car cela me permet de ne pas m’exposer à un rejet d’emblée. Mais ça m’est défavorable. Parce que, pour beaucoup, on attend que l’autre vienne. Un point que je travaille.
Je ne me sens pas stable dans ma vie. Et cela se traduit dans ma vie par un manque dans tous les domaines. Et une femme recherche, pour la majorité, de la stabilité.
Je ne suis pas séducteur. Je ne sais pas m'y prendre. Si une femme me plaît, elle n’en saura probablement rien.
On continue le repas ; après l’entrée, changement de table pour le plat principal. Je ne change pas de table. Je change uniquement de chaise.
On continue le repas avec le dessert et changement de table. Je reste à nouveau à la même table, mais je change de chaise de nouveau.
Un décalage général donc.
Je pense que ce genre de soirée n’est pas pour moi, car je ne me ferai jamais à ce type d’interaction avec autrui. Je préfère le petit groupe, on va boire un verre, on partage. Ce genre de soirée où on doit se « vendre » ne me réussit pas. Je ne pense pas que je participerai à nouveau à ce genre de soirée.
Le décalage, l’anxiété, la concurrence, le groupe, font que je bloque et deviens transparent. Je ne peux plus rien avaler ni boire. Et je finis par m’ennuyer seul.
Les seuls partages intéressants de la soirée étaient avec une jeune femme qui partageait une vie avec des douleurs et on a pu échanger courtement sur la paralysie du sommeil et sur les soirées délivrances. Et le partage avec un ancien dépendant à l’alcool où on a pu parler d’expériences sur l’abstinence et sur l’hypnose médicale.
Pour la femme, c’était à la toute fin de soirée où on n’était que les deux en face à face à table et l’homme, c’était quand je suis sorti fumer. Ici aussi, décalage. Trois fumeurs sur 36. Je suis forcément mal vu.
Donc voilà. Une soirée en complet décalage, mais riche tout de même pour la réflexion et pour l’émotion que j’ai vécue. Laquelle ?
Tristesse.
J’espère que ce petit cœur à cœur permettra à certains et certaines de passer par-dessus leur peur.
Note finale : me voilà aujourd'hui à relire ceci. Certaines choses ont changé, mais beaucoup sont les mêmes. C'est intéressant et triste de relire et de voir que dans certain domaine, je n'ai pas l'impression d'avoir progressé d'un iota.
Je me sens décalée dès qu'il y a plus de 3/4 (grand max) personnes dans la pièce...
Quelles que soient ces personnes.
Pas à l'aise en groupe.
Pas à l'aise du tout.
Ou je parle trop (rare) ou je me tais (le plus souvent).
Comme quand je parle trop, c'est pénible pour tout le monde, j'ai arrêté.
Maintenant, c'est fini...
Je n'ai plus d'opportunité de me retrouver en groupe, et je n'en cherche pas.
Je ne fréquente pas d'assos du tout, et je n'ai aucune intention d'en fréquenter.
Les repas de famille (avec la famille de monsieur) sont terminés depuis son décès.
Ils ne me manquent pas vraiment : je passais le repas en bout de table, je ne parlais quasi pas et j'étais souvent fourrée à la cuisine...
Et avec ma famille, la prochaine réunion sera sans doute lors du décès de ma mère.
Et ce sera sans doute la dernière fois que je verrais mes frères et sœur.
Je ne suis pas "famille".
Il m'est souvent arrivé de me trouver avec des personnes ayant l'habitude de rituels sociaux que je ne maitrise pas du tout.
Normalement c'est aux autres de remarquer ma balourdise et de faire un effort avec courtoisie et indulgence pour essayer de me la faire oublier, mais parfois il y a beaucoup de monde. Il se peut alors que des petits groupes qui semblent se connaitre se rassemblent en ignorant les autres. Je fais alors ce que je peux.
Rétrospectivement j'essaie de me dire que j'ai connu une expérience et que c'est toujours bon à prendre. Cela pourrait par exemple être utilisé pour intervenir sur le site https://vortext.eu/.
Oui, ça m’est souvent arrivé.
J’ai souvent observé que les groupes se forment en fonction d’une appartenance sociale.
Même dans les cultures alternatives, les gens se ressemblent, sont tous habillés de la même façon et adoptent les mêmes codes sociaux. À vrai dire, j’ai tendance à trouver les cercles alternatifs exceptionnellement conformistes.
Et puis, il y a ceux qui ont du mal à entrer dans une seule case ou à adopter certains codes préétablis. Ils finissent souvent, eux aussi, par se rencontrer, en ligne ou dans la vie réelle. Ça donne généralement des mélanges plus intéressants, hétérogènes et bien plus colorés.