J'ai noté mes rêves durant deux ans à peu près, il y a très longtemps.

Au début quelques lignes 2/3 fois par semaines.

Au bout de six mois, j'avais facilement une page 6 à 7 fois par semaines.

Quand je me suis arrêtée, j'avais une feuille complète grand format (voire plus) tous les jours !

Je mettais de quoi noter près de mon lit, et dans les derniers mois, je me réveillais au milieu de la nuit, uniquement pour noter mes rêves... Je notais quelques mots clés, de quoi "faire remonter" le rêve au matin, et je me rendormais.

Au matin, quand je me réveillais, je relisais ces mots clés, les rêves revenaient, je les notais. Et APRÈS seulement, je notais les rêves que j'avais fais en seconde partie de nuit. Si je les notais en premier, ceux de la première partie de nuit ne "revenaient" pas.

Et j'ai arrêté.

Pourquoi ? c'était devenu trop chronophage.

Il fallait que je recopie ces rêves au propre.

Que je note les associations qui venaient.

TOUS LES JOURS !

Ça ça me prenait facilement une heure ou deux.

Après si je voulais faire une analyse en profondeur, là je ne comptais plus les heures...

Bref j'y passais de plus en plus de temps.

Et très vite, après que j'ai arrêté de les noter, les souvenirs de mes rêves ont disparu.

Maintenant j'aurais plus le temps, mais plus l'envie...

LE RÊVE

Les rêves sont méchants, ils ont la fâcheuse tendance à s'estomper rapidement. Pourtant ils sont parfois plaisants, parfois loufoques, parfois incongrus.

Les noter, comme @Blandine_Marie l'a fait n'est pas évident, en plus d'être chronophage, cela demande beaucoup de rigueur pour décrire précisément tous les tableaux, chaque détail ayant son importance pour comprendre le message envoyé par Morphée.

Parfois l'interprétation est évidente, enfin je crois.

Il y a longtemps, après quelques mois de galère J'ai essuyé un échec lamentable lors d'un entretien pour rentrer, par la grande porte, dans un Groupe d'hypermarchés, au siège social. J'ai alors tenté d'y entrer par la fenêtre en postulant à l'hypermarché de la ville. Ça a marché. Quelques nuits après ma prise de poste j'ai fait un drôle de rêve.

Je suis dans un immense hangar, je dois franchir des obstacles matérialisés par des gondoles, en sautant par dessus. Bien sûr je n'y arrive pas, c'est trop haut. J'ai alors une inspiration, je passe par dessous et magiquement l'écart augmente pour me laisser passer juste en me baissant. Dans mon rêve, l'angoisse du début fait place à la satisfaction et au rire.

Pour ce rêve j'ai deux interprétations qui ne s'exclut pas. La première concerne le passé, la porte m'ayant été refusée, je suis passé par la fenêtre. La seconde concerne l'avenir, Morphée me dit :"Accroche-toi, tu vas vaincre les obstacles."

A un moment de ma vie, j'avais un rêve récurent, presque chaque nuit. Je rêvais que je volais, je m'élançais d'une falaise ou d'un monument, tel Superman, je réalisais des acrobaties, des rases-motte, des pirouettes... C'était cool.

Pour ce rêve j'ai une douzaine d'interprétations (Parfois je suis de Marseille).

J'ai d'autres rêves qui m'ont marqués sur l'instant mais qui aujourd'hui m'ont abandonnés.

Je n’ai jamais pensé à noter mes rêves, mais j’en ai déjà raconté certains, car quelques-uns m’ont laissé particulièrement perplexe.

Il y a une dizaine d’années, je faisais régulièrement des rêves hyper réalistes mais complètement farfelus.

Je me souviens d’un rêve où les constellations prenaient la forme d’objets du quotidien actuels : camping-car, moto, téléphone, four… Dans mon rêve, je pensais que c’était un moyen pour les extraterrestres de nous observer en passant inaperçus : ils apparaissaient comme des étoiles dans le ciel et prenaient la forme de constellations qui nous seraient familières. Je me disais qu’ils nous prenaient vraiment pour des lapins de six semaines.

Je me souviens aussi d’un autre rêve où je devais entrer dans une tour où la force gravitationnelle dépendait de la salle et de l’étage. Dans une pièce, je regardais par la fenêtre et voyais le capot des voitures. Depuis la fenêtre opposée, je voyais le ciel.

Je rêvais aussi souvent de tornades, de mondes où les maisons n’ont pas de fenêtres, de villes où l’on change radicalement d’époque d’une rue à l’autre…

Finalement, je viens d’en noter quelques-uns, n’est-ce pas ?