Réponse à la question : Est-ce que notre société perd l'usage de l'écriture, et peut-être de la lecture ?
L'écriture manuelle décroît. C'est sûr.
En revanche l'apparition du numérique a re-boosté l'écrit que le téléphone avait fait reculer.
C'était hier.
Le 14 mars, écrit 3/14 en format de date américain, dérive de l'approximation de π à trois chiffres en base décimale 3,14. Les fêtes ont lieu dans les départements de mathématiques de diverses universités à travers le monde(1).
Avez-vous une histoire à raconter à propos du nombre Pi ?
Vous rappelez-vous quand vous avez fait sa découverte ?
Pensez-vous l'avoir oublié après avoir fait sa connaissance ?
Image : https://lh4.googleusercontent.com/-Oo_-4HXYDGo/TX561oPrUMI/AAAAAAAAGAA/bBxQ6mHFeoc/s1600/PiBeRational_Fullpic_1.gi...
Continuer à lireDans une série, un personnage a dit la phrase que quand on est amoureux, on est jaloux(se) et que ça vient du fait d'avoir peur de perdre son/sa partenaire.
Est-ce vrai pour vous ?
Certes, je ne prends pas pour vrai. Mais je n'ai ressenti dans mes souvenirs qu'une fois de la jalousie dans le cadre d'une relation.
Je n'ai pas eu beaucoup (une main) de relation et je me pose alors la question de savoir si j'ai effectivement aimé ces personnes. Pour moi, la jalousie est un vilain défaut. Comme un vieux fromage au frigo qui laisse son odeur, la sentir une fois très ponctuellement et discrètement passe encore, mais impossible pour moi de me projeter avec une personne jalouse même un peu.
Après, j'ai toujours eu du mal avec les émotions. Peut-être est-ce le manque d'attachement qui m'empêche d'être jaloux.
Dans d'autre domaine, il m'arrive d'être jaloux et je tâche de corriger ça quand je m'en r...
Continuer à lireRéponse à la question : La planète des homo sapiens ?
Une chose m'interpelle dans cette opinion : la découverte de cet état de fait.
Car je ne vois aucune différence entre ce qui est dit dans le livre et autrefois.
Mon souci est de rattaché cela à l'Humanité. Car l'Humanité qui lit, c'est 200 ans (car l'alphabétisation des masses n'est pas plus ancienne), sur 100 000 ans d'existence.
alors oui, les réseaux, les machines, poussent aujourd'hui l'humanité lettrée à la dispartion. On va retrouver la situation d'avant l'alphabétisation de masse : une vaste population peu éduquée et quelques personnes très éduquées qui continueront de lire et de réfléchir.
Mais le problème vient de l'inadéquation entre les systèmes politiques et cette future situation d'abêtissement des masses.
Et alors qu'auparavant le système politique se fichait bien de l'avis de cette vaste population, aujourd'hui c'est cette vaste population qui octroie le pouvoir.
Atten...
Continuer à lireRéponse à la question : Connaissez-vous les films du studio A24 ? Quels sont vos films préférés de ce studio ?
A24, c'est ce studio qui commence à se faire une place. Mélangeant film indépendant et film à budget, il apparaît souvent comme des propositions de cinéma, souvent à concept. Bien que parfois, ce soit juste des histoires atypiques.
D'abord quelques mentions honorables:
Moonlight, sur l'évolution d'un afro-américain de sa jeunesse au début de l'âge adulte. Très bien réalisé, très belle histoire. Pearl, qui montre qu'on peut faire une suite d'un film d'horreur très intéressant, bien qu'il montre quelques limites, notamment sur le fait qu'il en fasse un peu trop. Héréditaire, un bon film d'horreur, portée par une réalisation où l'ambiance cauchemardesque est très bien retranscrite. The Florida project, un très bon film sur la marginalité, et où on montre une Amérique désœuvrée, et en quête de sens
Voici quelques films très intéressants de ce studio:
Close:
Continuer à lireRéponse à la question : Dans la forêt, il y a des champignons et des châtaignes ?
Ici en Cevennes on trouve énormément de châtaignes. Mais issues de " bouscasses". C'est à dire de rejets poussés au pied du fut principal mort ou coupé du temps de la coupe des châtaigners pour l'extraction du tanin.
On a donc le fruit du porte-greffe né des hasards de la fécondation. Le fruit est donc rarement bon. Pareil pour les fruits des " cabasses" qui ont poussé spontanément et n'ont pas été greffés.
Les gros arbres greffés se font rares. Maladies ( encre et chancre) et changement climatique.
Ce n'est pas toujours clair pour tout le monde: on greffe un arbre pour être sur du patrimoine génétique du fruit obtenu. Le greffon est donc un clone, prélevé sur un arbre lui-même greffé. Un type un jour a créé une variété ou l'a obtenu par hasard et c'est depuis la même variété qui passe d'arbre en arbre.
Il n'y a guère qu'avec les pêches qu'on peut obtenir des arbres donnant des fruits corrects car le pêcher est auto-fertile . Il se féconde lui même .
Connaissez-vous un jeune qui a souffert d'une erreur d'orientation ?
Selon Le Monde, Parcoursup répertorie 24 000 formations. Face à cette variété, nombre d'élèves sont perdus et peinent à formuler leurs vœux. De plus, ils choisissent souvent des formations qui ne sont pas adaptées à leurs capacités et voient leurs candidatures refusées. Les conséquences sont dramatiques : déceptions, années perdues, abandons des études, etc. Le dispositif d'aide à l'orientation ne parvient pas à éviter ces pièges.
Une IA pourrait aider les étudiants à formuler leurs vœux et augmenter leur taux d'acceptation. En effet, l'intelligence artificielle excelle à prédire un évènement futur en fonction de résultats passés, quand elle dispose d'un volume de données important. Ainsi, une IA sera...
Continuer à lireSelon un sondage réalisé fin février par Abacus Data sur un échantillon de 1 500 personnes, 44 % des Canadiens interrogés se disent favorables à l'idée de rejoindre le bloc des Vingt-Sept, tandis que 34 % s'y opposent(1).
Que pensez-vous de l'idée d'associer le Canada à l'Union Européenne ?
On voit sur la carte que le pays est plus proche géographiquement que les USA (2), et il y a plus de proximité culturelles...
...
Continuer à lireAvant de continuer la création de la version mobile de VortexT 📱, j’ai voulu ajouter deux nouveautés qui me sont régulièrement demandées par les Textivores.
Les brouillons
Les questions et les réponses sur VortexT peuvent être particulièrement longues et élaborées. Vous avez désormais la possibilité de sauvegarder un brouillon de votre rédaction.
Tous vos brouillons sont accessibles à partir du menu déroulant ou de la page suivante :
https://vortext.eu/Brouillons.
Sauvegarder une question vous amènera vers cette page. C’est sur celle-ci que vous trouverez votre question en cours de rédaction et pourrez la peaufiner. La publication de votre question vous redirigera vers la page d’accueil, d’où v...
Continuer à lireVous avez sans doute remarqué que pour occuper le terrain médiatique, et faire oublier sa dernière intervention concernant l'Ukraine, le Président Trump a signé un ordre exécutif précisant que l'anglais est la langue officielle des Etats-Unis(1).
Les médias ne précisent pas toujours que les seules entités concernées sont les agences fédérales.
Concrètement, les agences fédérales n’auront plus l’obligation de fournir des services dans des langues autres que l’anglais, même si elles seront toujours autorisées à le faire(2).
La question de la langue officielle concerne chaque Etat (3)
Toutefois, l'anglais est la langue officielle dans 32 États sur 50. De surcroît, l'État de Hawaï a choisi une deuxième langue officielle (l'hawaïen), l'Alaska et le Dakota du Sud ont officialisé leurs langues indigènes et plusieurs territoires américains ont adopté une deuxième langue officielle (l'espagnol à Porto Rico, le chamorro à Guam, le samoan aux Samoa américaines). Certaines paroisses (comtés) de la Louisiane sont « à facilités » pour les francophones, et il y a des communes et des comtés aux États-Unis « à facilités » pour les hispanophones ; néanmoins, aucun des cinquante États n'a adopté le français ou l'espagnol comme deuxième langue officielle.
C'est un ordre exécutif qui ne sert à rien, et qui empiète sur les pouvoirs du congrès. Si c'est le Président qui a pouvoir de décision tout seul, cela veut dire qu'un nouveau président pourrait décider seul de choisir l'Espagnol comme langue de l'Etat fédéral.
Il y a une difficulté qui est de savoir ce qu'est la langue anglaise ?
Qu'en pensez-vous ?
Est-ce qu'on la parle aux Etats-Unis (4) ?
(3) https://fr.wikipedia.org/wiki/Langues_aux_%C3%89tats-Unis
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« Il y a une difficulté qui est de savoir ce qu'est la langue anglaise ? »
Ni plus ni moins que pour les autres langues.
De manière générale, il est assez difficile de répondre précisément à une question du type "qu'est-ce que la langue X ?", en tout cas, lorsque qu'elle est à comprendre au sens de "quelle est la définition de la langue X ?".
Ce type de question est bien adapté aux entités qui peuvent se définir en termes de conditions nécessaires et suffisantes (CNS). Par exemple, à la question "qu'est-ce qu'un carré ?", on peut répondre "une figure géométrique ayant quatre côtés de longueurs égales et quatre angles droits". Mais en réalité, parmi les concepts que l'on manipule au quotidien, beaucoup ne sont pas de ce type, à des degrés divers. Et ce n'est très clairement pas le cas des entités que l'on appelle "langue X" ou "langue Y".
Personne n'a jamais vu ou eu affaire de quelque manière que ce soit à la langue française ou à la langue anglaise, en tant qu'entités globales. Ce à quoi nous somme confrontés, ce sont des productions langagières (orales ou écrites), dont on peut être amené à dire qu'elles relèvent des catégories abstraites langue française ou langue anglaise. Ainsi, les langues individuelles sont des abstractions qui nous permettent avant tout de tenir des discours métalinguistiques [1] et épilinguistiques [2], à différentes fins (scientifiques, politiques, didactiques, pragmatiques ...).
D'une part, ces catégories abstraites ne sont pas fondées de la même manière selon les motivations qui nous poussent à en faire usage, et d'autre part, elles ne sont jamais basées sur des critères de type CNS, comme je le soulignais plus haut, car la nature de ces catégories ne s'y prête pas.
En effet, comment définir la langue française (ou toute autre, bien entendu) en de tels termes ? Il faudrait disposer de critères permettant de dire si une production langagière quelconque, effective ou potentielle, est ou n'est pas du français, pour ensuite définir la langue française comme l'ensemble de toutes les productions possibles répondant positivement à ces critères.
En d'autres termes, il faudrait un lexique fixe, défini comme étant le lexique du français, ainsi qu'une collection fixe de règles de combinaison des éléments de ce lexique, définie comme étant la grammaire du français. Ceci assure que tous les énoncés produits à partir de ce lexique et des combinaisons autorisées soient automatiquement du français, tandis que tous les autres n'en sont pas.
Certes, la tâche est ardue en pratique, mais en théorie, c'est tout à fait possible. Il suffit, en gros, de sélectionner un dictionnaire et une grammaire (compatibles entre-eux). À partir de là, on peut juger si un énoncé appartient ou non à la langue selon ces critères. Le problème est ailleurs : à quelle réalité correspond la langue ainsi définie ? Le résultat est bien sûr totalement dépendant du choix du lexique et de la grammaire, choix qui suppose que l'on ait une idée préalable de ce qui est ou non du français... Donc on tourne en rond.
Par ailleurs, quel que soit le choix effectué, il est impossible que la langue résultante (l'ensemble des énoncés que l'on peut générer à partir de ce choix) rende compte des tous les énoncés (et seulement de ceux-ci) produits par les personnes disant parler français et étant reconnues comme parlant français (ce que je vais prendre comme définition de francophone). Un tel choix devrait en effet inclure dans son lexique et sa grammaire la totalité des éléments figurant dans les énoncés produits par les francophones. Par exemple, si je dis quelque chose comme "tu veux du shōyu ?", shōyu étant le terme japonais pour sauce soja, il faut inclure shōyu dans le lexique du français. Dans le cas contraire, un tel énoncé serait exclu du français, ce qui n'a pas de sens : il s'agit manifestement de français, étant donné que shōyu y est employé comme un nom français (avec un genre masculin et l'article partitif), et plus important, qu'il s'agit d'une phrase très naturelle pour des francophones établis au Japon au sein d'une conversation qu'ils considèrent comme étant en français.
Si ce choix maximaliste de lexique-grammaire (à supposer que l'on vienne à bout de cette tâche pour le moins fastidieuse) permettrait certes de rendre compte de tous les énoncés produits par les francophones, il génèrerait aussi une quantité colossale d'énoncés produits par aucun d'entre eux, donc une langue qui n'existe pas. Par exemple : "Tu sais-tu me passer le yusho ?" (pour dire "Tu peux me passer la sauce soja ? "), avec le belgicisme savoir pour pouvoir, la particule interrogative tu typique du français québécois, et le mot shōyu de mon exemple précèdent sous forme verlanisée.
Le problème de fond est que le lexique et sa combinatoire sont propres à chaque individu, même si partagés partiellement et à divers degrés avec d'autres. En gros, chaque individu à sa langue, on appelle ça l'idiolecte. Et on ne peut pas simplement agréger les éléments de ces idiolectes et espérer en obtenir un tout cohérent (un lexique-grammaire global), qui serait définitoire la langue de laquelle ils relèvent. À la limite, on pourrait considérer que cette langue serait l'union disjointe, au sens ensembliste, de tous ces idiolectes (lexique-grammaire du locuteur 1 + lexique-grammaire du locuteur 2 + lexique-grammaire du locuteur 3 etc.) Mais cette définition n'est pas du tout opérationnelle.
Évidemment, personne ne pense une langue en ces termes. J'entends par là, ce que les locuteurs ont en tête quand ils disent "le français", "l'anglais", l'arabe", "le chinois" ... Les gens considèrent parler la même langue (ou que d'autres parlent entre-eux la même langue), lorsque leurs idiolectes sont très proches : ils comprennent et se font comprendre, et par ailleurs, ce que dit l'autre, ils l'auraient dit dans des termes au moins très semblables.
Alors effectivement, tout ceci repose sur une intuition et est un peu flou (où se situe la limite entre très proche, proche, similaire, semblable ou au contraire différent), mais c'est la nature de l'entité "langue X" qui veut cela. Ce n'est concrètement la langue de personne tout en étant abstraitement ce qu'il y a de commun à tous, ce commun n'ayant pas de contours bien définis. Cet aspect flou se retrouve à toutes les échelles : on peut subdiviser une langue en variantes locales, générationnelles, sociales etc. Chaque fois, le sous-ensemble retenu sera lui aussi une abstraction aux contours vagues.
Ces remarques valent pour toutes les langues, anglais compris. On ne peut pas en donner de définition en termes de CNS mais on peut les circonscrire de manière floue mais suffisante en pratique en se basant sur le ressenti des locuteurs.
Ainsi, on peut dire que l'anglais est la langue employée par ceux qui se considèrent comme parlant cette langue et se reconnaissant largement entre eux comme parlant cette langue. Sur ce fondement, il n'y a aucun doute sur le fait que l'anglais, aux côtés d'autres langues, est parlé aux États-Unis.
[1] Relatif au métalangage ; se dit d’un discours dont le langage est l’objet. (https://fr.wiktionary.org/wiki/métalinguistique)
[2] Relatif aux pratiques langagières et aux discours sur les pratiques langagières.
Les mauvaises langues diront que Donald Trump devra désormais apprendre à parler correctement l'anglais. 😁
Nous lui souhaitons donc bon courage, ou « covfefe » selon un de ses dialectes dont lui seul connaît le secret.