Cela fait un drôle d'effet d'avoir un loup à seulement trois mètres, qui vous regarde. Il a du se passer quelque chose, car cela m'a réconcilié avec ces animaux, autrefois terreurs de nos campagnes.

Je donnerais toutefois deux avertissements à propos des animaux dangereux:

-je suis "contre" le cruel système de la prédation. C'est pour cela que j'ai choisi d'être végan. En particulier je m'oppose à ce que l'on réintroduise des prédateurs là où ils avaient disparu. On ne se rend pas compte, mas nous venons de vivre près d'un siècle en France dans une nature totalement sûre, où l'on pouvait se promener partout, sans rencontrer aucun animal dangereux. C'est probablement un privilège unique dans l'Histoire de l'Humanité, et il est sur le point dêtre révoqué.

-il ne faut pas chercher à rencontrer les animaux dangereux. Il court des histoires de gens avec des relations amicales avec eux. Jusqu'au jour où ils se font mutiler ou tuer.

Mon autre dada c'est les fourmis. A une époque j'avais même fait un terrarium (nid de fourmi avec des vitres pour voir l'intérieur). Ces animaux ne sont pas "sales" ni "dangereux". Au contraire les fourmis sont très utile à éliminer toutes les chairs pourrissantes et autres pollutions. Bon ils éliminent aussi les nourritures mal emballées...

J'adore aussi les lombrics, les "godins" comme on disait en Picardie. Ils ne me dégôutent pas, je peux les toucher. Encore qu'il ne faut pas les tripoter, rien que la chaleur de nos mains doit leur faire mal.

Je ne suis pas non plus dégôuté par les serpents, et une fois que je suis sûrs qu'ils ne sont pas venimeux je n'ai aucun problème à les manipuler, par exemple les orvets. Bon en France les couleuvres peuvent atteindre deux mètres, et je ne m'amuserais pas à les approcher, vu que certaines vipères ressemblent à des couleuvres.

Je suis émerveillé par n'importe quel animal. Tous les animaux sont utiles à notre écosystème. L'être humain est exceptionnel mais il n'est pas le seul à être exceptionnel, c'est le cas de toute vie sur terre.

L'article fait un parallèle intéressant entre les discriminations subit par des humains par d'autres humains avec les préjugés concernant les animaux. Comme quoi le racisme est bien ancré en nous.

Le réflexe est de créer un coupable pour soulager ses frustrations. Tous les arguments sont bons pour justifier la haine ou le dégoût.

L'article montre aussi des personnes qui aiment, défendent et protègent les animaux. Cela met du baume au cœur.

C'est un combat permanent entre les forces du bien et les forces du mal.

J’adore observer les insectes et les animaux. Plus je les observe, plus je me rends compte de leur intelligence et de leur importance au sein de notre écosystème.

Certaines espèces existent depuis bien plus longtemps que nous et il serait idiot de considérer notre planète comme étant la propriété de l’espèce humaine.

J’aime beaucoup les guêpes, surtout après avoir noué une amitié assez spéciale avec l’une d’entre elles. J’en parle un peu dans cette réponse : https://vortext.eu/Reponse-individuelle/239

Les guêpes sont intelligentes et sont les amies des jardiniers car elles se nourrissent de pucerons. Elles sont d’ailleurs bien plus efficaces que les coccinelles car étant sociales, elles ramènent leur famille vers les plantes concernées.

Les frelons européens ressemblent aux guêpes, mais ils sont plus gros, plus timides et plutôt actifs en fin de journée. Ils sont les amis des apiculteurs car ils peuvent se nourrir de la fausse-teigne de cire qui elle, peut ravager les ruches d’abeilles domestiques.

J’ai aussi de la sympathie pour les araignées et les chauves-souris qui se nourrissent de certains insectes parfois embêtants ou envahissants.

J’aime tous les oiseaux sans discrimination, et cela inclut les mouettes, les goélands, les pigeons, les corneilles, les corbeaux et même les coucous.

Je suis toujours contente quand je croise le chemin d’un renard, d’un raton laveur, d’une fouine ou d’un escargot.

Je suis un peu en difficulté pour répondre, car je ne partage pas le concept de "mal-aimé" pour les animaux.

Cela ne veut pas dire que je trouve qu'ils méritent tous de servir d'éponge affective. Ils peuvent me faire peur, je peux les trouver repoussants, et j'en mange ou j'en tue certain (des moustiques par exemple).