I. Combien ?

Je ne savais pas, mais je me rends compte qu'on peut se renseigner(1).

Cela donne un ordre de grandeur, je vois que les chiffres du réseau loup-lynx sont un peu différents(2). Il doit y avoir plus d'une manière de compter.

En ordre de grandeur, il y a autant de loups en France que dans le Brandebourg

II. Comparaison avec le nombre de chiens errants.

On aimerait comparer aux nombres de chien errants ou demi-sauvages (3) , mais contrairement au loup, on ne fait pas de décompte. D'après les sources un ordre de grandeur de 10 000 est réaliste (4), sachant que plus de 100 000 chiens sont abandonnés chaque année.

III. Les dégats pour les troupeaux.

Il y a environ 1000 animaux domestiques tués par des loups en France (5). Ces attaques sont comptés car elles peuvent donner le droit à une indemnisation(6).

Le nombre d'animaux tué par des chiens n'est pas décompté car il n'y a pas d'indemnisation. Il pourrait y en avoir 5000 d'après les éleveurs(7).

Les grands prédateurs que sont l’ours et le loup sont des espèces protégées. De ce fait lorsque la responsabilité de ces prédateurs ne peut être écartée lors d’une attaque sur un troupeau, l’éleveur peut prétendre à une indemnisation (sous réserve de certaines conditions).

Contrairement aux espèces protégées, il n’existe pas de procédure d’indemnisation en cas d’attaque de chien (8).

Les éleveurs ont donc un intérêt financier à mettre sur le compte des loups (ou des ours) les attaques de chiens

Voici ce qu'on lit sur un site.

Dans une région, avant que le loup ne soit signalé, cela représente quelques %, mais dés la présence du loup officielle et malgré les mesures de protections mises en place, le pourcentage d’attaque grimpe en flèche (9)

Le pourcentage d'attaque grimpe en flèche, soit parce qu'il y beaucoup plus d'attaques, soit parce qu'on les déclare plus. D'après les chiffres disponibles il y a moins d'attaques de loup que d'attaques de chiens, et c'est donc la deuxième hypothèse qui semble à retenir.

(1) https://observatoireduloup.fr/2023/03/24/la-presence-du-loup-en-france-par-region-en-2023/

(2) https://www.loupfrance.fr/carte-des-indices-de-presence-transmis-au-reseau-loup-lynx/

(3) https://www.chien.com/monde/les-chiens-errants-21229.php

(4) https://fr.w3ask.com/nombre-chiens-errants-france/

(5) https://reporterre.net/Les-loups-toujours-plus-nombreux-tuent-pourtant-moins-de-betail

(6) https://www.finistere.gouv.fr/Actions-de-l-Etat/Environnement/Loup-et-activites-d-elevage/Indemnisation-suite-a-une-attaque-de-loup

(7) https://observatoireduloup.fr/2017/09/17/le-chien-est-il-un-predateur-du-mouton-en-france/

(8) https://www.pastoralepyreneenne.fr/fr/eleveurs/les-indemnisations

(9) https://www.chassons.com/chasse-en-france/attaques-de-troupeau-chiens/62680/

Il y aurait entre 4000 et 7000 loups au Québec, selon les sources. Voici la répartition dans les autres provinces et territoires du Canada : Labrador (1 500 loups), Saskatchewan (3 000), Yukon (4 500), Alberta et Manitoba (5 000), Colombie-Britannique (8 000), Ontario (9 000) et Territoires du Nord-Ouest (10 000; Van Zyll De Jong et Carbyn 1998). Nous avons aussi des coyotes en ville à Montréal. Ces animaux se rapprochent souvent des gens et finissent par les attaquer parce que des gens peu brillants les trouvent beaux et se mettent à les nourrir. C'était le cas des coyotes dans mon quartier à Montréal et c'est aussi le cas des renards dans mon quartier, un animal vecteur de la rage. Il faudrait que les maires des communes où les loups s'approchent des habitations sensibilisent les gens à ne pas les nourrir. Par ailleurs, de la sensibilisation sur les façons de protéger son troupeau de moutons ou de chèvres sans s'attaquer aux loups seraient aussi importante.

Pour l'instant, il n'y a pas de meute recensée dans le Finistère. Des loups sont observés de plus en plus souvent, mais les éléments tangibles manquent pour établir leur identité (un seul a été génétiquement identifié, il viendrait de Silésie - ça fait un bout de chemin!)

En touscas, les attaques sont de plus en plus fréquentes, et notamment sur les élevages bovins, ce qui pose problème car la loi ne prévoit pas d'indemnisation (on pense encore en France que le loup ne s'attaque qu'aux petits ruminants, bien que nos voisins espagnols enregistrent des milliers d'attaques sur des vaches).

Très faible en Suisse. Et aucun prêt de chez moi (2019.) mais un article de 2023 dit. Qu'il y en as dans le Canton de Vaud. Probablement pas près de chez moi (quelques km) mais plus loins.

Aujourd’hui, quelque 80 individus et 8 meutes vivent sur le territoire helvétique.

La première meute date de 2012 et en 7ans le nombre à été multiplier par 8.

Les loups blessent et tuent entre 300 et 500 moutons et chèvres chaque année. Capables d’apprendre à contourner les mesures d’effarouchement, ils peuvent s’en prendre aussi aux troupeaux de bétail protégés par des clôtures ou des chiens.

En effet, depuis la formation de la première meute en 2012, les effectifs de loups se sont multipliés par huit.

Trois ans plus tard (2022) on est passé de 80 à 240 individus qui se répartissent en 18meutes.

https://www.uvek.admin.ch/uvek/fr/home/detec/votations/loi-sur-la-chasse/le-loup-en-suisse.html

Plus de 120 ans après sa disparition, le loup fait son retour en Suisse au milieu des années 1990. Il recolonise naturellement le pays, en provenance d'Italie. Pendant plus de quinze ans, seuls quelques individus isolés ou des couples sont observés en Suisse. Il faut attendre 2012 pour voir la première meute se former dans le massif du Calanda, entre les Grisons et Saint-Gall. Depuis lors, d'autres meutes se sont installées dans les cantons des Grisons, de Glaris, du Tessin, du Valais et de Vaud.

A la fin 2022, on comptabilisait 18 meutes suisses et huit meutes transfrontalières, pour une population totale de 240 loups, selon le décompte annuel de la fondation KORA, spécialisée dans l'écologie des carnivores et la gestion de la faune sauvage en Suisse.

Une partie semble transfrontalière:

Ils ont déjà été aperçus dans plus de 20 Cantons (pratiquement toute la Suisse)

Les dernières données de la fondation KORA (cf. carte ci-dessous) font état de 32 meutes (dont dix transfrontalières) et de six paires actives en Suisse. Ces chiffres ne comprennent pas les individus isolés qui ont été aperçus dans dans tout le massif alpin et le long de la chaîne du Jura. Certains individus se sont même parfois aventurés jusqu'en plaine.

https://www.rts.ch/info/suisse/14450267-regulation-du-loup-en-suisse-gros-plan-sur-un-debat-qui-dechaine-les-passions.html