Voilà comment cela fonctionne. Je joins les référence de la description par l'ARCOM (1), et celle de l'article de France-Info (2).
“Le double anonymat, c’est au moins trois fois plus cher”, confie un fournisseur, qui se garde bien de préciser ses tarifs. Un site pornographique nous indique qu’il devra débourser près “d’une centaine de milliers d’euros” à l’année(3).
Le guide du routard est presque une institution en France, et je ne compte plus les exemplaires que j'ai acheté et utilisé. Un article de Slate porte sur cet ouvrage, à l'occasion de la sortie d'un film(1). Ce n'est pas le seul et il y en a d'autres qui font référence également.
Ce n'est pas une invention moderne.
Le mot "guide", à l’origine féminin, désignait "un ouvrage qui indique le chemin". Les premiers guides furent conçus pour aider les pèlerins en route vers Saint Jacques de Compostelle ou Rome. En 1552, Le Guide des chemins de France, de Charles Estienne connaît un grand succès ; par la suite, de nombreux ouvrages comme Le Voyage en France (1643) et Galliae accurrata descriptio adopteront ses principales caractéristiques : maniabilité de l’ouvrage, concision du style, encyclopédisme du contenu.
À la fin du XVIIIe siècle, accompagnant la naissance du tourisme et la mode du Grand Tour, le Handbuch de l’allemand Reichar...Continuer à lire
Des chercheurs de l’université de Cambridge ont détecté des traces d’au moins une de ces deux molécules : le sulfure de diméthyle ou le disulfure de diméthyle, dans l’atmosphère de K2-18b, une exoplanète située à 124 années-lumière de la Terre, dans la constellation du Lion.
Selon certains scientifiques, cette planète pourrait être recouverte d’un océan. Or, sur Terre, ces deux molécules sont produites par des organismes vivants, notamment des phytoplanctons marins et certaines bactéries. Leur présence sur K2-18b pourrait donc être un indice de vie biologique.
Cela dit, la composition exacte de cette planète fait encore l’objet de débats au sein de la communauté scientifique.
Qu’est-ce que cette hypothèse vous inspire ?
Comment imaginez-vous la v...
Continuer à lireLe site Science Post a publié un article(1), issu d'articles en anglais (2) sur le sujet. Voici des traductions issue de l'article en anglais que j'ai choisi.
L'image de la sonde Pioneer.
Alors que les disques d'or de Voyager contiennent beaucoup plus d'informations, pour le cas improbable où ils seraient récupérés par des civilisations extraterrestres ou de futures civilisations humaines, la plaque de Pioneer n'avait qu'une seule image pour représenter l'humanité, et c'est ce que nous avons fini par envoyer pour représenter l'ensemble de notre espèce, conçue par Sagan, sa femme Linda Salzman Sagan et Frank Drake, célèbre pour son équation de Drake. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
Mon application d’observation m’envoie des notifications. Si le ciel est clair ce soir, je vous invite à regarder vers le nord.
Aurore boréale vue de mon balcon en septembre dernier
Lors de la présentation avant l’Expo Osaka-Kansai 2025, l’entreprise a révélé son dernier concept de robot : Corleo, un cheval robotique propulsé par une pile à hydrogène, conçu pour être monté par des humains.
Kawasaki n’a pas encore annoncé de date précise pour la commercialisation de son engin. Toutefois, l’entreprise a suggéré que le robot pourrait être lancé d’ici 2050 (1).
Voilà une vidéo fictive réalisée avec des images de synthèse.
Qu'en pensez-vous ?
(1) https://sciencepost.fr/grimper-des-montagnes-sur-le-dos-dun-cheval-robot-sera-bient...
Continuer à lireLe guide du routard est presque une institution en France, et je ne compte plus les exemplaires que j'ai acheté et utilisé. Un article de Slate porte sur cet ouvrage, à l'occasion de la sortie d'un film(1). Ce n'est pas le seul et il y en a d'autres qui font référence également.
Ce n'est pas une invention moderne.
Le mot "guide", à l’origine féminin, désignait "un ouvrage qui indique le chemin". Les premiers guides furent conçus pour aider les pèlerins en route vers Saint Jacques de Compostelle ou Rome. En 1552, Le Guide des chemins de France, de Charles Estienne connaît un grand succès ; par la suite, de nombreux ouvrages comme Le Voyage en France (1643) et Galliae accurrata descriptio adopteront ses principales caractéristiques : maniabilité de l’ouvrage, concision du style, encyclopédisme du contenu.
À la fin du XVIIIe siècle, accompagnant la naissance du tourisme et la mode du Grand Tour, le Handbuch de l’allemand Reichard remporte les suffrages des voyageurs. Il influence les publications postérieures, telles que Le Guide Richard (1820), Le Nouvel Itinéraire portatif de France de 1826 ou Le guide pittoresque, portatif et complet du voyageur en France de Girault de Saint Fargeau (1842). La structure de ces guides est presque toujours identique : "Conseils pratiques aux voyageurs", notamment sur les moyens de voyager moins cher, "Paris et conseils aux étrangers à Paris", "Province" et horaires de transports. L’originalité du guide Richard réside sans doute dans sa partie gastronomique.
Avec l’avènement du chemin de fer, un véritable marché du guide se met en place dans les années 1840-1860. Les grandes collections apparaissent : Murray (1836), Joanne (1841) qui deviendra le Guide bleu durant la Guerre de 1914, Baedeker (1843). On assiste à une concurrence de plus en plus acharnée entre les maisons d’édition, dont la rivalité entre Hachette et Chaix est un bon exemple.
Des guides spécialisés ou destinés à un public nouveau, traditionnellement étranger au voyage voient le jour (Guide Conty : Paris populaire..., guide pratique des petites bourses). Paris, capitale de loisirs et ville culte pour le touriste étranger, suscite de nombreuses publications, orientées par exemple sur ses ressources culturelles ou sa vie nocturne (Alfred Delvau, Les plaisirs de Paris, guide pratique et illustré 1867) ; Guide dans les théâtres, 1855. L’événement fait également le guide : la construction de la Tour Eiffel ou l'exposition universelle de 1900 qui attire plus de 50 millions de visiteurs. À la fin du siècle, on n’hésite pas à vendre du guide en utilisant de nouvelles pratiques commerciales, voire publicitaires (Itinéraires Myriam).
Se forgent ainsi au XIXe siècle les principales caractéristiques du guide actuel. Reflets des modes, de l’évolution des comportements et de la géographie touristiques, ils ont une forte propension à se répéter et se plagier. Aujourd’hui comme hier, ils fixent "ce qui doit être vu" et dans l’imagerie collective, "on reconnaît [les touristes dociles] au manuel-guide qu’ils ont toujours à la main. Ce livre est pour eux la loi et les prophètes" (Taine) (2).
Qu'est-ce que vous utilisez comme guide pour vous aider lors de vos visites en terre inconnue ?
Avez-vous des souvenirs ou des histoires à ce sujet ?
(2) https://gallica.bnf.fr/dossiers/html/dossiers/VoyagesEnFrance/themes/Tourisme2.htm
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Je n’ai utilisé le Guide du Routard qu’une seule fois dans ma vie : avant d’aller vivre en Finlande. Je l’avais emprunté à la bibliothèque et j’y avais noté quelques adresses qui m’avaient semblé intéressantes. La plupart de ces lieux n’existent malheureusement plus. Cela dit, j’ai rencontré certains de mes meilleurs amis finlandais dans l’un des bars recommandés.
À part cette expérience, j’utilise très peu ce genre de guide. Je préfère et collectionne les lexiques de voyage, même de pays que je n'ai jamais visité. J’en ai en russe, polonais, suédois, estonien, arabe, coréen, mais aussi destinés aux touristes ukrainiens, polonais ou lituaniens qui souhaitent visiter un pays francophone.
Mes « guides » sont souvent des personnes locales ou simplement un plan où je repère les endroits où je dois me rendre. Ensuite, je me laisse porter par mon instinct. J’ai découvert de véritables pépites plutôt méconnues en voyageant de cette façon. En baragouinant quelques mots dans la langue locale, on attire souvent la sympathie des habitants, qui sont fiers de nous indiquer leur restaurant préféré ou de nous conseiller de beaux endroits à visiter.
Un extrait de ma collection