Une question évoquait le cas de l'orientation scolaire, et du choix de cursus quand on a à peu près 18 ans. Certains se lancent dans des études de médecine et terminent médecin. C'est le cas des deux prix Nobel de médecine de 1965 François Jacob (1), et André Lwoff (2). Ce n'est pas le cas de du troisième Français qui a partagé le même prix Nobel Jacques Monod(3). On peut rappeler que Pasteur(4) n'était pas médecin, que le prix Nobel de Physique Louis de Broglie (5) a commencé par des études de lettres, et qu'Émile Zola a raté le baccalauréat.
Jusqu'ici je n'ai pas eu le prix Nobel, mais je n'ai pas eu une carrière linéaire. Si je pense aux personnes que je connais je peux avoir des exemples où les personnes sont resté dans le même domaine, mais beaucoup également ont changé.
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Réponse à la question : Est-ce que notre société perd l'usage de l'écriture, et peut-être de la lecture ?
L'écriture manuelle décroît. C'est sûr.
En revanche l'apparition du numérique a re-boosté l'écrit que le téléphone avait fait reculer.
C'était hier.
Le 14 mars, écrit 3/14 en format de date américain, dérive de l'approximation de π à trois chiffres en base décimale 3,14. Les fêtes ont lieu dans les départements de mathématiques de diverses universités à travers le monde(1).
Avez-vous une histoire à raconter à propos du nombre Pi ?
Vous rappelez-vous quand vous avez fait sa découverte ?
Pensez-vous l'avoir oublié après avoir fait sa connaissance ?
Image : https://lh4.googleusercontent.com/-Oo_-4HXYDGo/TX561oPrUMI/AAAAAAAAGAA/bBxQ6mHFeoc/s1600/PiBeRational_Fullpic_1.gi...
Continuer à lireDans une série, un personnage a dit la phrase que quand on est amoureux, on est jaloux(se) et que ça vient du fait d'avoir peur de perdre son/sa partenaire.
Est-ce vrai pour vous ?
Certes, je ne prends pas pour vrai. Mais je n'ai ressenti dans mes souvenirs qu'une fois de la jalousie dans le cadre d'une relation.
Je n'ai pas eu beaucoup (une main) de relation et je me pose alors la question de savoir si j'ai effectivement aimé ces personnes. Pour moi, la jalousie est un vilain défaut. Comme un vieux fromage au frigo qui laisse son odeur, la sentir une fois très ponctuellement et discrètement passe encore, mais impossible pour moi de me projeter avec une personne jalouse même un peu.
Après, j'ai toujours eu du mal avec les émotions. Peut-être est-ce le manque d'attachement qui m'empêche d'être jaloux.
Dans d'autre domaine, il m'arrive d'être jaloux et je tâche de corriger ça quand je m'en r...
Continuer à lireRéponse à la question : La planète des homo sapiens ?
Une chose m'interpelle dans cette opinion : la découverte de cet état de fait.
Car je ne vois aucune différence entre ce qui est dit dans le livre et autrefois.
Mon souci est de rattaché cela à l'Humanité. Car l'Humanité qui lit, c'est 200 ans (car l'alphabétisation des masses n'est pas plus ancienne), sur 100 000 ans d'existence.
alors oui, les réseaux, les machines, poussent aujourd'hui l'humanité lettrée à la dispartion. On va retrouver la situation d'avant l'alphabétisation de masse : une vaste population peu éduquée et quelques personnes très éduquées qui continueront de lire et de réfléchir.
Mais le problème vient de l'inadéquation entre les systèmes politiques et cette future situation d'abêtissement des masses.
Et alors qu'auparavant le système politique se fichait bien de l'avis de cette vaste population, aujourd'hui c'est cette vaste population qui octroie le pouvoir.
Atten...
Continuer à lireRéponse à la question : Connaissez-vous les films du studio A24 ? Quels sont vos films préférés de ce studio ?
A24, c'est ce studio qui commence à se faire une place. Mélangeant film indépendant et film à budget, il apparaît souvent comme des propositions de cinéma, souvent à concept. Bien que parfois, ce soit juste des histoires atypiques.
D'abord quelques mentions honorables:
Moonlight, sur l'évolution d'un afro-américain de sa jeunesse au début de l'âge adulte. Très bien réalisé, très belle histoire. Pearl, qui montre qu'on peut faire une suite d'un film d'horreur très intéressant, bien qu'il montre quelques limites, notamment sur le fait qu'il en fasse un peu trop. Héréditaire, un bon film d'horreur, portée par une réalisation où l'ambiance cauchemardesque est très bien retranscrite. The Florida project, un très bon film sur la marginalité, et où on montre une Amérique désœuvrée, et en quête de sens
Voici quelques films très intéressants de ce studio:
Close:
Continuer à lireRéponse à la question : Dans la forêt, il y a des champignons et des châtaignes ?
Ici en Cevennes on trouve énormément de châtaignes. Mais issues de " bouscasses". C'est à dire de rejets poussés au pied du fut principal mort ou coupé du temps de la coupe des châtaigners pour l'extraction du tanin.
On a donc le fruit du porte-greffe né des hasards de la fécondation. Le fruit est donc rarement bon. Pareil pour les fruits des " cabasses" qui ont poussé spontanément et n'ont pas été greffés.
Les gros arbres greffés se font rares. Maladies ( encre et chancre) et changement climatique.
Ce n'est pas toujours clair pour tout le monde: on greffe un arbre pour être sur du patrimoine génétique du fruit obtenu. Le greffon est donc un clone, prélevé sur un arbre lui-même greffé. Un type un jour a créé une variété ou l'a obtenu par hasard et c'est depuis la même variété qui passe d'arbre en arbre.
Il n'y a guère qu'avec les pêches qu'on peut obtenir des arbres donnant des fruits corrects car le pêcher est auto-fertile . Il se féconde lui même .
Connaissez-vous un jeune qui a souffert d'une erreur d'orientation ?
Selon Le Monde, Parcoursup répertorie 24 000 formations. Face à cette variété, nombre d'élèves sont perdus et peinent à formuler leurs vœux. De plus, ils choisissent souvent des formations qui ne sont pas adaptées à leurs capacités et voient leurs candidatures refusées. Les conséquences sont dramatiques : déceptions, années perdues, abandons des études, etc. Le dispositif d'aide à l'orientation ne parvient pas à éviter ces pièges.
Une IA pourrait aider les étudiants à formuler leurs vœux et augmenter leur taux d'acceptation. En effet, l'intelligence artificielle excelle à prédire un évènement futur en fonction de résultats passés, quand elle dispose d'un volume de données important. Ainsi, une IA sera...
Continuer à lireSelon un sondage réalisé fin février par Abacus Data sur un échantillon de 1 500 personnes, 44 % des Canadiens interrogés se disent favorables à l'idée de rejoindre le bloc des Vingt-Sept, tandis que 34 % s'y opposent(1).
Que pensez-vous de l'idée d'associer le Canada à l'Union Européenne ?
On voit sur la carte que le pays est plus proche géographiquement que les USA (2), et il y a plus de proximité culturelles...
...
Continuer à lireUne question évoquait le cas de l'orientation scolaire, et du choix de cursus quand on a à peu près 18 ans. Certains se lancent dans des études de médecine et terminent médecin. C'est le cas des deux prix Nobel de médecine de 1965 François Jacob (1), et André Lwoff (2). Ce n'est pas le cas de du troisième Français qui a partagé le même prix Nobel Jacques Monod(3). On peut rappeler que Pasteur(4) n'était pas médecin, que le prix Nobel de Physique Louis de Broglie (5) a commencé par des études de lettres, et qu'Émile Zola a raté le baccalauréat.
Jusqu'ici je n'ai pas eu le prix Nobel, mais je n'ai pas eu une carrière linéaire. Si je pense aux personnes que je connais je peux avoir des exemples où les personnes sont resté dans le même domaine, mais beaucoup également ont changé.
Qu'en est-il de vous ? Est-ce que votre parcours professionnel est resté dans le droit fil de votre orientation à 18 ans, ou avez-vous eu un chemin plus sinueux ?
(1) https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Jacob
(2) https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Lwoff
(3) https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Monod
(4) https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Pasteur
(5) https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_de_Broglie
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J’ai l’exact opposé d’un parcours linéaire.
Quand j’étais petite, j’avais plusieurs rêves d’avenir : devenir astrophysicienne comme Hubert Reeves, archéologue, illustratrice, etc. Je savais aussi une chose : je voulais partir à la découverte de différents pays et cultures. J’avais une grande fascination pour la carte du monde et mon globe terrestre. Mon école nous avait offert un magnifique atlas, et j’avais toujours le nez dedans. Enfin, j’éprouvais une grande curiosité pour les langues et les codes. J’avais appris par moi-même le morse et quelques bases du braille.
Arrivée à l’adolescence, tout s’est effondré, ou presque. Ce qui a survécu, c’est mon envie de partir et d’apprendre des langues. Ma scolarité a très mal tourné. Les professeurs ont décidé de me ranger dans une case. La conseillère d’orientation m’a fait passer un QCM et a décrété que j’étais faite pour la vente. De toute façon, dans les années 90, en Vendée, il existait une division très nette entre les métiers de filles et ceux de garçons. Les filles jugées trop bêtes pour aller dans un lycée général avaient le choix entre la vente, la couture, le secrétariat, la comptabilité, l’esthétique ou l’hôtellerie-restauration.
J’ai donc « choisi » de m’orienter vers un BEP-CAP vente. Mes stages furent un véritable cauchemar éveillé. Je n’étais visiblement pas faite pour la vente, contrairement à l’analyse brillante de la conseillère d’orientation.
Après l’obtention de mon BEP-CAP, j’ai donc travaillé dans la restauration. À l’époque, nous étions très mal payés et très mal traités. L’été, je travaillais jusqu’à 75 à 80 heures par semaine, payée pour 40, avec les pourboires généreux des Britanniques, ravis que je leur parle en anglais, pour compenser un peu. J’ai détesté ce métier, mais moins encore que la vente. Surtout, cela m’a permis d’économiser et de partir vivre en Finlande à l’âge de 19 ans.
En Finlande, j’ai vécu de divers petits boulots : aide dans un jardin d’enfants francophone, agente d’entretien dans les bureaux d’un parti politique de droite, serveuse dans un restaurant indien, puis dans un bar tenu par des amis pakistanais, kebabière, etc. Puis, un ami m’a dit que l’entrepôt où il travaillait cherchait des caristes-manutentionnaires et que les salaires nocturnes y étaient excellents. J’ai donc été cariste de nuit pendant huit ans. Je soulevais en moyenne 5 à 6 tonnes de paquets alimentaires par nuit. Je travaillais de 22 h à 6 h du matin. Au bout de quelques années, j’ai commencé à avoir des problèmes de dos et de peau. Il était alors temps de reprendre mes études et de repenser ma carrière.
J’ai étudié par correspondance en parallèle de mon travail et, grâce à mes économies, je suis partie étudier à temps plein au Canada. J’y ai suivi une formation en Arts visuels et nouvelles technologies et un mini-cursus en informatique. À ce stade, je pensais devenir designer web. En parallèle, je faisais des inventaires dans les magasins et entrepôts (20 heures par semaine) pour gagner ma vie.
À la fin de mes études, j’ai passé un test pour travailler au support technique d’Apple. Je connaissais quasiment tous leurs logiciels, les ayant utilisés dans le cadre de mes études. J’ai beaucoup aimé ce travail, mais j’étais au bord du burnout.
Au bout d’un an et demi, j’ai cherché ailleurs et j’ai été embauchée presque immédiatement au département informatique d’une grande organisation québécoise. Au départ, je remplaçais quelqu’un, mais il s’est avéré que le directeur du département ne savait pas vraiment ce que faisait la personne que je remplaçais. Et voilà comment je me suis retrouvée à gérer seule un grand parc informatique, une base de données complexe, le support technique du site aux utilisateurs externes, ainsi que des tâches sans aucun rapport : gérer les inscriptions syndicales, nettoyer et gérer les rétroprojecteurs et imprimantes, envoyer les courriers de masse, etc.
Puis, mon mari a trouvé un super emploi en Allemagne, et nous avions tous les deux très envie de vivre en Europe. Cependant, à l’époque, je ne parlais pas un mot d’allemand, et nous sommes arrivés juste avant le COVID.
Et voilà comment je me suis finalement reconvertie dans la programmation et le développement d’applications web… 🙂