Je pense que l'on devrait plutôt interdire les sociopathes, idiots, schyzotypes, égos sur pattes, tous troubles facilement diagnosticables, qui ruinent la politique et en font une source d'angoisse et de troubles sociaux.

On peut être d'accord ou pas avec Joe Biden, mais c'est quand même un brave type. L'avoir piégé dans un débat contre un sociopathe, en exploitant la faiblesse de son âge, est une disgrace aux médias, de l'abléisme ou de l'agéisme.

Et comme par hasard c'est juste au moment où les médias nous rabachent que les fafs doivent passer ce dimanche... Pourtant quand j'ai voté la dernière fois, juste avant la fermeture, leur tas de bulletins était presque intact...

Il y a déjà un âge minimum. On voit qu'en France c'est 18 ans, mais pour des postes comme Président de la République https://www.vie-publique.fr/fiches/19428-quelles-conditions-pour-etre-candidat-lelection-presidentielle . c'est trop jeune. Une personne trop jeune qui pense qu'elle a l'expérience et les compétences pour occuper ce type de poste se trompe gravement. Pourquoi laisser la possibilité de commettre ce type d'erreur ?

On pourrait trouver plus sain également que les postes politiques importants soient réservées aux personnes en fin de carrière. Sinon elles doivent penser à leur futur et passer leur temps à se faire bien voir des employeurs pour leur prochain poste.

Il y a ensuite la question de la capacité physique et mentale à assumer la fonction. Cela dépend de différents facteurs. L'âge intervient en ce sens que c'est un facteur de risque supplémentaire pour la santé, et que plus on a vécu et plus on a de chance d'avoir une ou plusieurs maladies chroniques. Ce n'est pas le seul élément, et cette question se pose pour tous les candidats de tout âge. D'autres facteurs de risque sont la qualité de l'alimentation et l'hygiène de vie en général. Un bilan de santé obligatoire serait souhaitable, mais ce n'est pas facile à organiser.

Cette question ne se pose pas uniquement pour les candidats, mais également pour ceux qui sont en fonction. Nous avons eu l'expérience en France d'avoir maintenu au pouvoir des personnes gravement malades et même au seuil de la mort. On pourrait imaginer par exemple que suite à des graves attaques au cerveau un Président décide de détruire par surprise le parti qui le soutient dans le but de favoriser une prise de pouvoir de partis d’extrême droite...

En conclusion ce sont des questions intéressantes, mais il n'est pas facile d'apporter une réponse. Il faudrait débattre longuement de tous les points.

Les citoyens lamda sont assujettis à la retraite, il devrait en être de même pour les politiques.

Ça éviterait que nos démocraties tournent à la gérontocratie.

Mais oui bien sur et aussi une limitation du cumul et renouvellement de mandats.

Le seul moyen pour un renouvellement régulier de la classe politique avec une porosité avec la société civile. Arrêtons avec la personnalisation du pouvoir, les politiciens carriéristes, corrompus ou délinquants

Pas évident comme réponse.

Après coup on peut toujours dire qu'une personne était trop vieille, trop jeune ou trop malade.

Pour moi il devrait y avoir de la transparence sur l'état de santé de nos gouvernants, comme il y a de la transparence sur leurs patrimoines.

Après ce sont les électeurs qui votent, c'est leurs choix.

Si après sa prestation les américains veulent élire Joe Biden, on ne peut pas leurs refuser.

Je pense qu'il est effectivement envisageable d'imposer une limite d'âge à certains postes politiques, tout comme c'est déjà le cas pour un certain nombre de métiers. Concernant le débat Joe Biden contre Donald Trump et s'en s'inspirant également de certains métiers, on pourrait également envisager de leur faire passer un test de QI. Dans ce cas, je ne suis pas sûre que Donald Trump en ressortirait gagnant.

Plus sérieusement, je pense qu'aucun être humain est infaillible, quelque soit son âge et sa situation de santé physique et mentale. On peut limiter les risques en imposant certaines conditions mais je pense que le plus important est de ne pas donner trop de pouvoir à une seule personne à la tête d'un pays.

Aux États-Unis, les pouvoirs du président sont limités et soumis à des contraintes constitutionnelles et légales. En France aussi, le président est normalement soumis à des contre-pouvoirs, tels que le contrôle parlementaire, l'indépendance du pouvoir judiciaire, et le respect des principes constitutionnels.

Je suis cependant bien plus favorable aux systèmes politiques où le parlement détient plus de pouvoir que le président pour un meilleur équilibre et une meilleure représentation des citoyens.