Je rejoins la réponse de @Chattentif .

Je me souviens que je détestais le sport à l’école. Je n’éprouvais aucun plaisir à courir en rond sur un terrain boueux, à porter des brassards jamais lavés, à faire du lancer de poids, etc. Une année, j’ai eu 2/20 de moyenne en sport. Je pense que la prof ne m’aimait pas trop non plus.

J’étais donc persuadée que je n’aimais pas les activités physiques et sportives, alors que pendant mon temps libre, j’allais nager quasiment tous les jours en mer, je faisais tous mes déplacements et promenades à vélo, je me suis plus tard inscrite à des cours de sports de combat, j’ai fait de la danse, parfois de la randonnée…

Quand je suis partie étudier au Cégep, au Québec, j’ai pu choisir les sports que je souhaitais pratiquer et j’ai trouvé ça génial. J’ai fait du step, du judo et j’ai suivi des cours d’autodéfense. La liste des choix était énorme. J’imagine que ce système est difficile à mettre en place en France, mais cela vaudrait le coup de réserver un après-midi dans la semaine pour le sport et de proposer aux élèves une petite liste de choix possibles.

Il y a trois aspects qui peuvent avoir des aspects contradictoires.

1. Mettre en avant l'aspect plaisir et ludique du sport à l'école.
2. Prendre l'habitude d'intercaler des séances d'activité physique modérée, quand on a une activité intellectuelle. Cela doit devenir une évidence à l'école aussi bien qu'au travail
3. Donner du prestige aux activités sportives à l'école, comme aux USA.

Mettre en avant des sortes de super-héros quand on voit des sportifs dans les médias peut décourager ceux qui ne veulent être que des personnes ordinaires. On voit souvent une femme maquillée à la plastique parfaire par exemple. D'un autre côté cela peut encourager à faire du sport, comme cela encourage à acheter des voitures ou des parfums.

Q:

Comment développer le sport en France ?

R:

Le nerf de la guerre, c'est l'argent. A l'occasion des JO, on a vu une augmentation du budget de l'état pour le sport. Passant de 1.0 à 1.1 milliard d'euros par an (voir l'infographie en fin de réponse). A voir ce que cela donne, mais que l'on ne confonde pas quantité et qualité.

On l'a également tous constaté. On est loin d'une économie à l'américaine, où le sport est au cœur du développement de certains élèves, avec le but d'accéder un jour au sport pro. De ce fait, les infrastructures sont nombreuses, adaptées, entretenues, et il y a un réel suivi et développement des jeunes. Autrement dit, il y a une réelle culture du sport, et une vision de la société différente. Certains matchs universitaires de basket et de foot américain sont également diffusés. C'est assez différent de la France, et je pense que c'est quelque chose qu'il faut développer.

Et puis, au-delà du sport professionnel, je pense également à la santé. Notamment à une idée évoquée plusieurs fois, mais toujours pas appliqué: allouer de l'argent de la sécu pour payer des clubs de sport. Cela pourrait notamment se faire pour des personnes ayant des problèmes de surpoids, ou des maladies cardiaques.

Voici également un rapport de France Stratégie sur le sujet:

https://www.sport-sante-paysdelaloire.fr/actualite/rapport-france-strategie-comment-mieux-integrer-lactivite-physique-pratique-sportive-nos

Et ce lien où Teddy Riner parle de ce sujet

https://x.com/franceinter/status/1835927658992955856?t=6jUWwnFN8ceo0gMm17paTg&s=19

Pour compléter ma réponse, l'infographie du gouvernement sur le développement du sport en France

https://www.sports.gouv.fr/nos-15-mesures-phares-pour-le-sport-francais-2128

Je ne sais pas si la question sous-tend le manque de performance des sportifs français ou non. Quant à la pratique du sport par des amateurs, je constate que les clubs sportifs, au moins à Paris, refusent du monde par manque de capacité d'accueil. Pour avoir plus de pratiquants, il faut augmenter des installations sportives. Dans la plupart des sports, le nombre d'adhérents d'un club est limité par le nombre de créneaux dans les installations municipales.